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LA FUSILLADE DU 6 FEVRIER 1934.
La consultation de notes, jusque-là restées inédites, rédigées par le chef de cabinet de Jean Chiappe, permet de comprendre l’enchainement des événements qui ont aboutis à la fusillade du 6 février 1934. Tirs qui feront, le jour même, 14 morts et plus de 2000 blessés parmi les manifestants, puis une dizaine de morts supplémentaires, les jours et les mois suivants parmi ceux qui avaient été les plus atteints.
Trois péripéties aboutiront au drame :
-La duplicité d’Edouard Daladier qui, après avoir encensé le préfet de Police Chiappe, le 31 janvier, et obtenu son aide, le révoque trois jours plus tard, pour obtenir le soutien des députés socialistes à l’Assemblée lors de l’investiture officielle de son gouvernement prévue pour le 6 février.
- La disparition, dans les deux jours précédents cette date, des trois plus hauts responsables policiers de la Capitale : Jean Chiappe, limogé, le préfet de la Seine Edouard Renard, démissionnaire à l’annonce du renvoi de Chiappe et Paul Guichard, le Directeur Général de la Police Municipale, qui a la haute main sur les Renseignements Généraux, victime soudaine d’une crise d’appendicite aigüe. Série de départs qui ébranleront toute l’administration policière.
- La nomination d’un nouveau ministre de l’intérieur, Eugène Frot, n’ayant aucune expérience ni compétence, dans ce domaine et le remplacement de Jean Chiappe par l’ancien préfet de Versailles, Adrien Bonnefoy-Sibour, qui ne connait rien à la mentalité très particulière des parisiens, et qui n’a même aucune notion de la topographie du centre de la Capitale.
Texte : Patrick Mercier
Collections : Phoebus, Bibliotek, Rpseudo & Spseudo
27 pages A5