HELENE REBUFFEL – COMTESSE de PORTES – dans  le naufrage politico – militaire de la III République. Agrandir l'image

HELENE REBUFFEL – COMTESSE de PORTES – dans le naufrage politico – militaire de la III République.

FR-PA

98

3,00 €

En savoir plus

’Hélène Rebuffel, comtesse de Porte.

                Qui, de nos jours, a jamais entendu parler d’Hélène Rebuffel, comtesse de Porte ?

Pourtant, au milieu des années 30, son salon de l’avenue Foch était le lieu de rendez-vous habituel de Pierre Laval, d’André Tardieu, de Pierre Antoine Flandrin, de Paul Reynaud et d’une foule de journalistes, de diplomates et de banquiers.

                Pendant la ‘drôle de guerre’, maitresse de Paul Reynaud, lorsque ce dernier sera nommé Président du Conseil, elle assumera, dans le réalité, le rôle de son chef de cabinet. Sans relâche, elle réclamera le limogeage immédiat du général Gamelin, du secrétaire général du quai d’Orsay, Saint John Perse et d’Edouard Daladier.

                De mai à juin 1940, sans cesse aux cotés de Paul Reynaud lors des déménagements successifs du gouvernement, alors que l’armée française s’écroule et que l’allié anglais s’évapore, elle tentera, vainement, d’infléchir les événements.

                A la sortie du dernier Conseil interallié, le 13 juin 1940, à Tours, elle tentera même d’éliminer Winston Churchill. Son garde du corps, Walter Thomson racontera dans ses mémoires que ce jour-là il arrêta de justesse le bras d’Hélène Rebuffel, alors qu’un canif à la main, elle visait la gorge du premier ministre britannique.

                Le 28 juin 1940 alors qu’elle avait pris place dans la voiture de Paul Reynaud elle succombera sur le coup lorsque ce dernier, recru de fatigue, percutera un platane à La Peyrade, dans l’Hérault.’’

 

34 pages A5

 HEMI 98

Texte & illustrations : Patrick Mercier